« Écoute, j’ai quelque chose à te dire »
Témoignages des anciens du plateau
3.Le plateau rural avant et après guerre
Pendant la guerre
Ecoute «Le creux de la fée » (6 minutes)
Souvenirs de la guerre :
« Papa était chauffeur au sana de l’AMM et il transportait des fûts d’ammoniaque qui étaient utilisés pour la désinfection. Un soir il a été
arrêté à Saint-Nazaire-les-Eymes…
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Souvenirs de la guerre :
«Pendant la guerre, mon père a caché une famille… »
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«le casse-croûte en patois»
Jusqu’à la fin des années 60, les terres du plateau étaient largement exploitées en
pâturages pour le foin ou en parcelles cultivées. Le foin du plateau a toujours été
réputé pour ses qualités nourricières. Le fauchage se faisait à la main, même dans
les champs les plus pentus. Les anciens parlaient encore le patois.
« les travaux agricoles»
« J’ai vécu toute ma vie à Saint-Bernard. Je suis née en 1935 dans ma maison. Mes parents agriculteurs cultivaient des pommes de terre et des céréales et élevaient quelques vaches et des moutons. J’allais à l’école à pied, par tous les temps. Il y avait une école à la Bâtie. Quand il y avait beaucoup de neige, mon père déneigeait avec un petit chasse-neige tiré par les boeufs. On descendait environ une fois par mois à la terrasse par les chemins faire quelques courses, et un marchand ambulant montait une fois la semaine pour l’épicerie, la quincaillerie ou une paire de galoches. On cuisait notre pain sur place dans le four. J’ai beaucoup travaillé, même petite. Après l’école ou pendant les vacances, je gardais les moutons, j’aidais aux moissons, je portais les gerbes, je les liais avec de la ficelle. J’aidais à ramasser les pommes de terre, à donner à manger aux poules. Nos seules distractions étaient les veillées pendant les soirées d’hiver où on accueillait les voisins et les amis. Tous se racontaient des histoires et des souvenirs de la vie de leurs parents. »
« les veillées »
» J’avais 10 ans en 1952. Mon père est décédé d’une angine de poitrine et ma mère s’est retrouvée sans ressources… »
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Les foins
Sur tout le plateau, on pouvait voir dans les prés de nombreuses meules. Leur confection protégeait le foin de l’humidité.
« le temps des foins »
« En 1955, j’avais 12 ans, je gardais les vaches avec mon cousin après l’école. On faisait les foins chaque été en juillet après la fin des classes avec les « cuches », les « aiguilles », les fourches, la râteleuse, les meules, et la charrette tirée par les boeufs. Je me rappelle le remplissage de la grange qui se trouvait à l’entrée de la Fontenette, à l’emplacement du parking de l’office du tourisme. »
La fabrication d’un fené
Les travaux agricoles
Les agriculteurs étaient regroupés en CUMA (Coopérative d’Utilisation de Matériel Agricole), ce qui leur permettait de mettre en commun leurs ressources afin d’acquérir du matériel agricole.
«la journée du cochon »»
« L’accident de vaches»
La vigne
Beaucoup de familles possédaient un lopin de terre plus bas dans la vallée pour cultiver la vigne à Saint-Nazaire (dans la montée vers le plateau), sur les coteaux de Bernin, à Montabon, à Lachat ou à la Frette.
« le travail de la vigne»
Transhumance et estive
Chaque année, au début de l’été, les vaches étaient montées à pied de la vallée pour aller pâturer dans les prairies du plateau. La redescente des troupeaux, avant les premières neiges, était l’occasion d’une fête
traditionnelle.
« » La fête de la transhumance »»
L’enfance sur le plateau dans les années 50 – L’école
« le chemin de l’école »
« les écoles »
« Le car scolaire »
« les galoches »
Les « sanas »
«l’arrivée de mon père »
«un logement confortable »
« de l’eau pour les sanas »
4.Trajectoires de vies, témoignages
Trajectoires de vies
Mon grand-père est arrivé de Sardaigne vers 1923 pour travailler sur le chantier des sanas. Il avait 24 ans, et l’idée de monter une affaire l’a décidé à rester sur le plateau et à faire venir sa fiancée.
« la grand-mère Murru»
« arrivée à l’AMM»
« rencontre»
« Mon père est arrive dans les années 30»
« Je suis arrivée en 1965 au sana des étudiants
pour me faire soigner de la tuberculose…»
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Les cars
« voyage en car»
« accident de dynamite»
Les lieux
« Chez Maman Sourd»
« la benne »
Les gantières
« les gants»
Les distractions
« les bals»
« les cafés»
5.La dynamique touristique
Des hivers neigeux
Le Dauphiné Libéré-janvier 1985.
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Des avalanches
Le Dauphiné Libéré- février 1999.
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Les saisons de ski
« l’orée du bois»
« une saison de ski»
« Les premières années, les téléskis étaient manuels et sans cabanes ! Il fallait bien souvent
faire la trace à la pelle avant de pouvoir utiliser les engins. On ne comptait pas nos heures !
« La Bergerie »
La station de Saint-Hilaire
« le grand prix des Petites Roches»
« handisport»
«ski scolaire»
Un nouveau syndicat d’initiatives
Les associations
En 1976 à Saint-Pancrasse, l’association Les Brancassiers est constituée pour promouvoir la culture locale.
Alors que Saint-Bernard perpétue la tradition du comice agricole avec sa Foire d’août.
Le dernier comice a été organisé en 2011.
« les Brancassiers»
« la foire de 1976»
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Le vol libre
En mai 1974, trois deltistes s’élancent depuis la prairie des Ayes, sous la Dent de Crolles, pour réaliser un vol expérimental. Cet exploit ne passe pas inaperçu et interpelle la jeune équipe du syndicat d’initiative qui se mobilise autour de ce nouveau sport révolutionnaire. Il faut dire que le plateau, avec ses prairies qui s’étalent jusqu’en bord de falaise et son funiculaire montant depuis la vallée, offre des conditions idéales.
En septembre 1974, la première coupe Icare est lancée.
« les débuts»
« naissance de la coupe Icare»
Le funiculaire reprend du service
Une nouvelle dynamique est lancée, diversifiant l’offre touristique et apportant une notoriété internationale au plateau des Petites Roches
« les associations »
« les bénévoles»
En 2001, une grande fête avait été organisée pour célébrer le centenaire des associations loi 1901.
« Centenaire des associations loi 1901 »